A tous ceux qui croient que la justice béninoise ne connaît que les opposants, il semble que le temps est en train de leur démontrer que la sanction sous Talon n’a pas de couleur. Le bâton de la sanction frappe sans discrimination, surtout les proches du chef de l’Etat. Il a donné des signaux forts depuis que les Béninois lui ont accordé un second mandat et semble plus déterminé que jamais. Patrice Talon n’est pas prêt à tolérer les excès en matière de gestion des ressources publiques. Tous ceux qui se découvrent le plaisir de distraire les ressources de l’Etat en prendront certainement pour leur grade. En tout cas, l’affaire Anatt n’est que le début d’un épisode qui n’est pas fait pour finir de sitôt. Selon certaines indiscrétions, la chasse aux indélicats sera sans merci. Il faudra donc s’attendre à d’autres affaires si tant est que certains en qui le chef de l’Etat a placé sa confiance se sont donné quelques libertés avec les ressources de l’Etat les années précédentes. Dans tous les cas, Patrice Talon aura averti. Pendant sa tournée et au cours de sa campagne présidentielle, il a martelé son engagement sans faille à faire vomir toutes les ressources que les cadres et autres décideurs indélicats auront impunément avalé. Il a annoncé les couleurs chaque fois qu’il en a occasions, notamment dans son discours d’investiture où il a laissé transparaître une bonne partie de son engagement à continuer l’œuvre d’assainissement des finances publiques. Et comme si tout cela ne suffisait pas, Patrice Talon au cours de son premier conseil des ministres, a réaffirmé à tous ses collaborateurs, sa détermination à descendre dans l’arène et enfiler le blason du gardien protecteur des finances publiques contre les envies folles des rapaces toujours encore tapis dans les rangs. Tout responsable de structures publiques doit désormais comprendre qu’il est suivi de près et qu’il n’a pas droit à l’erreur. La guillotine aiguisée est prête à trancher et comme toujours le jeune Procureur de la République, l’infatigable Mario Mètonou est aux aguets pour se saisir de ces succulents dossiers financiers. Et pour aider à vite détecter ces excès, le chef de l’Etat a, en plus des structures de contrôle qui existent déjà, donné plein pouvoir à la Cour des compte qui, selon certaines informations, est déjà très avancée sur certains dossiers. Les experts commis à la tâche fouinent dans tous les sens pour détecter les irrégularités et les rafistolages économiques de certains cadres imprudents. En tout cas, les structures de veille et de sanction sont bel et bien en place pour rappeler à chaque cadre la nécessité de faire attention. Agbéva et compagnie, Frédéric Béhanzin et colistiers, Adohouannon et bien d’autres cadres indélicats de l’administration connaissent les douleurs de la privation de liberté. A qui le tour après la vacance gouvernementale ? Grosse interrogation.
Hospice Alladayè
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